Les mots du délire
Quand tous les mots du délire
Les choeurs de femme viendront dire
«Il
faut sauver tout ce qui peut l’être
Même les oiseaux à ma fenêtre »
Quand viendront ces moments–là
Nous
chanterons à pleine voix
Save the world, friend
Save the sea For the children
For you and me
( Les mots du délire.
Mélasse/Uttard )
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Frimousse
Ni Proust, ni Stendhal
Des mots trop banals
Mais ma chanson douce
Frimousse
Cette appel étrange
Un rien qui dérange
Détresse, quiproquo
Allo
Ton départ vengeance
Le silence des anges
La mort du héros
K.O.
( Mélasse/Uttard Frimousse.
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Ce
soir, le monde
Dans une crèche, loin de la ville,
La brise est fraîche, tout est tranquille
La lune pâle au monde fragile
Chuchote des mots d’amour.
Les armes se taisent,
Les choeurs résonnent
Le monde entier ce soir entonne
Cet hymne de toujours…
( Mélasse/Arnold Ce soir le
monde )
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Jeux
de nains
Au petit matin
Les petits malins
Voulaient , c’est curieux, la même jardinière
Lui offrir des sucettes,
Et finir à genoux,
Etait dans la p’tite tête
De chacun d’ces voyoux…
( Mélasse/ Uttard ….Jeux de nains )
( Les mots du délire.
Mélasse/Uttard
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Deux chaises et une table
Deux chaises,
une table
Etaient
posées là,
En fer, mais
confortables
Elles
donnaient à l’endroit
Cet air de
rendez-vous,
Dont le
destin se joue,
Quand un
homme se pose
Dans un lieu,
sans voir les choses
Deux chaises,
une table
Sous la
tonnelle en bois…
J’aurais pu
dans une fable,
Leur prêter
une voix,
Leur faire
dire des mots, ou
Leur confier
je l’avoue
Des pensées
qui proposent
La morale qui
s’impose.
Deux chaises,
une table
Le hasard et
ses lois
Deux êtres
fort aimables
Qui viennent
se poser là
Quand l’homme
croise les genoux
La femme
remet du flou …
L’intégralité du texte sur l’album
Mélasse –
A l’attention de ...
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REVOLTE DOUCE ( Mélasse /
F. Arnold )
Du haut de mon arbre, je
regarde la terre,
Je la voudrais plus blonde,
d’un bleu un peu plus clair.
Je lance même des cailloux
sur les gens, sur la foule,
Et je déclare la guerre à ces
autos qui roulent…
Ma révolte est douce
Je la voudrais cruelle
Mais je la chante douce
Dans cette chanson bien trop
belle
Ma branche bien fragile est
un doux repère
Le feuillage qui m’entoure me
semble encore bien vert
Je vois déjà au loin des
grandes tours qui s’écroulent
Mais où reste le Bon Dieu, il
paraît qu’il se saoule
Des gamins se balancent, sur
la branche juste derrière,
D’autres déplacent des
pierres, debout dans la rivière.
L’eau porte les fruits mûrs
de la source à la houle
De l’amour y en plus
guère ; vois ces bateaux qui coulent
Un frisson se propage, cela
vient de la terre
Je sens le tronc qui
bouge ; quel est donc ce mystère
Est-ce encore une crise entre New York et
Kaboul ?
Ou le monde qui s’agite car
le ciel perd la boule ?
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A l’ombre du palmier
Il court, il joue
A l’ombre du palmier
Chaque jour un peu plus fou
Il ne pense qu’à jouer
Il court partout
A l’ombre du palmier
Ce jeu connu des fous
Il l’appelle liberté
Une balle
qui roule, sans frein et sans limite
Et lui qui court, qui saute et qui l’imite
Sables et
vents, agiles comme l’enfant
Tracent la route aux carreaux noirs et blancs
Couleurs, mouvements, deux ailes qui s’agitent
La silhouette qui les suit se déplace vite
Cette course folle sous le soleil levant
L’oiseau sait-il que sa vie en dépend ?
Soudain, au sol, une drôle de poursuite
La tache qui file et l’ombre qui va vite
La vie, l’Amour même la force du temps
Verront renaître
les plus beaux sentiments
La balle qui roule, c’est la vie qui s’invite
Dans le cœur du p’tit homme qui déjà profite
Cette course légère, bonheur d’un seul instant
Qu’en fera t-il un jour, devenu grand
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CA N’VA PAS Ça n’va pas Ça n’va pas Ça n’peut pas aller comme ça Si tu n’lèves pas les bras Tes mains rest’ront toujours en bas Ça n’va pas Ça n’va pas Ça n’peut pas aller comme ça Si tu n’donnes pas d’la voix Personne ne répondra «
hourra » Dans ma tête, un joyeux bazar Des mots viennent un peu par hasard Moi poète ou un auteur ringard J’compte sur vous pour faire de moi
une star Tard, le soir dans une gare Le train parti, moi en pétard Quand sur la piste ou au comptoir L’ambiance est chaude comme aux
grands soirs Envoie au diable ton cafard
Et chante pour un
nouveau départ Il y a là quelques fêtards Je m’console en sortant ma guitare La fille rencontrée l’autre soir M’avait donné beaucoup d’espoir Quand on s’est r’trouvé dans le noir
Elle me dit tu vas voir
c’qu’tu vas voir |
NOEL DE MARIN Refrain
Noël, Noël de marins Noël, Noël de copains Le ciel paré d’étoiles D’Amour illumine les voiles Noël, Noël de marins Noël, Noël de copains Partageons tous la même Pensée pour ceux que l’on aime Nuit et calme plat Le navire ne bouge pas Le silence d’une trêve serait-il posé
là. Le cœur de ceux laissés là-bas à
terre Ce soir
rejoins les hommes de la mer Dans la cale en bas Un matelot pleure d’émoi Ses mômes ce soir encore n’ l’verront
pas. Les feux de bois qui réchauff’ les
veillées N’auront pas la chaleur tant espérée… Le cap’taine et ses gars Voulaient un soir de joie Des hymnes, une fête au parfum de
branl’ bas. Près du port, dans un vieux village Toutes les prières vont à l’équipage… Un santon en bois Taillé au coutelas Semble, sur un vieux fût, donner de
la voix. Au sommet des falaises, une p’tite
chapelle Résonne de cantiques pour l’Eternelle
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